21 mars 2017

Pourquoi "La Morsure d'Eros" ? Parce que...


Au moment où j’écris ces quelques mots, j’ignore encore quel sera le destin de mon roman « La Morsure d’Éros » et l’accueil qui lui sera fait.
Il est trop tôt, il n’est sorti que depuis une petite quinzaine de jours, à peine.
Mais j’avais envie de vous parler de ce livre qui a une place un peu particulière parmi mes autres textes.
Il n’est pourtant pas ma première romance historique puisque je m’y étais déjà essayée avec les 5 novellas du « Le Psyché d’Anteros » et  les 4 parues en numérique chez J’ai Lu.
C’est d’ailleurs à cause (ou grâce à) de l’une des nouvelles appartenant au recueil Le Psyché d’Antéros « Sigisbée » que m’est venue l’envie d’écrire La Morsure d’Éros.
Ces deux textes mettent en scène des « vampires » (les guillemets ont leur raison d’être mais je ne vous en dirai pas plus) créatures pour lesquelles j’ai une fascination littéraire et personnelle et qui, manifestement, stimulent mon imagination, surtout s’il s’agit de les réinventer un peu ou de jouer avec eux.
Arius de « Sigisbée » est donc de la même espèce de vampires que Pâris et Morghann de La morsure d’Éros…
L’époque aussi est identique, mais l’action de La Morsure d’Éros se situe à Paris et non à Venise.
Paris. Encore. Oui.
Que voulez-vous, je nourris une passion pour l’histoire de cette Ville…
Sans oublier qu’il ne me viendrait pas à l’idée de situer un de mes textes ailleurs qu’en France.
Pour autant, si mon histoire se déroule à Paris et au XVIIIe siècle, époque réputée lumineuse, je n’avais pas envie d’écrire une énième romance tout en dorure et strass, satin et velours. J’avais envie d’aborder aussi du moins beau, du moins propre, un autre tableau que celui servi la plupart du temps dans les romances. Parce qu’il était plus intéressant à mes yeux d’évoquer un Paris oublié ou méconnu que Versailles ou sa Cour. Les grands on les connait, on s’en souvient. Les petites gens, on les oublie.
Pour le reste, j’avoue être particulièrement friande des romances historiques, mais….
Vous vous doutez bien qu’il devait y avoir un mais.
Je ne sais pas si cela vous fait le même effet mais quand dans un résumé on m’annonce un libertin ou un débauché, eh bien c'est idiot mais je m’attends à découvrir un débauché ou un libertin…
Sauf que je suis systématiquement déçue. Aussi séduisants soient-ils, ils restent somme toute drôlement sages et leurs mœurs vont rarement plus loin que la position du missionnaire…
(À ce propos, si vous connaissez une romance historique avec un vrai débauché, je suis preneuse…)
Bref, tout ça pour dire que j’avais envie de mettre en scène un débauché.
J’en ai mis deux dont un doublé d’un beau salaud…(mais ça ce n’est pas la première fois n’est-ce pas) que j’ai dotés de mœurs « antiques » pour reprendre l’expression de Pâris lui-même, ce qui, presque logiquement me conduit à parler de l’aspect érotique de ce roman.
La Morsure d’Éros est, pour l’instant en tout cas, le texte le plus charnel que j’ai pu écrire, en termes de mots et en termes de situations, et peut-être aussi vis-à-vis du code du politiquement correct de la romance historique (là encore en termes de situations et de mots).
Enfin, non pas peut-être. C’est certain. Et même délibéré. J’avais très envie de briser les barrières convenues de la romance  pour aller me promener hors de ses sentiers battus. J’avais envie de me lâcher...
C’était un risque en soi, que j’ai sans doute accru en incluant des scènes MM ainsi qu’une scène MMM et une MFM.
Un risque parce que ceux qui ne lisent pas ce genre de textes n’aimeront pas mon texte à cause de cela, parce que ceux qui ne lisent que du MM n’aimeront pas (ou ne me liront pas) en raison de l’histoire MF.
D’autres feront la moue parce qu’ils estimeront que j’ai frôlé de trop près certaines limites, parce qu’il y a des mots crus, parce qu’ils trouveront l’écriture parfois trop empreinte de préciosité ou de poésie, parce qu’il y a des descriptions, parce que je n’arrive pas à m’interdire de glisser des références ou des détails… parce que… parce que… parce que…

Quoi qu’il en soit, j’ai adoré écrire cette histoire et je l’assume telle qu’elle est, avec ses défauts car elle ne peut pas en être exempte.

J’espère qu’elle fera passer un bon moment à certains (beaucoup si j’osais) d’entre vous.
Que ce soit le cas ou pas, n’hésitez pas à m’en toucher un mot ou deux.

Oh, j’oubliais…
Il n’est pas impossible qu’un personnage de « Siana » se soit faufilé entre certains mots…

19 mars 2017

Livre Paris 2017



Je serais en dédicace le samedi 25 mars 2017 sur le stand des Editions ERATO (R42) 

de 14h30 à 16 h 30.


Je serais par ailleurs ici et là, dans les allées, si vous souhaitez me rencontrer.

Mon roman "La Morsure d'Eros" sorti le 08 mars 2017 
sera également disponible sur les tables des Editions 

J'ai Lu (K62,L62,N62)



13 mars 2017

Promo

Mes 4 novellas éditées en numérique 
chez J'ai Lu - collection Crépuscule
sont à prix réduit 
jusqu'au 04 avril 2017







8 mars 2017

La morsure d’Éros aux éditions J'ai Lu pour Elle



Aujourd'hui, 08 mars 2017, 
Journée Internationale des Droits des Femmes
est aussi jour de sortie de mon dernier roman 
"La morsure d’Éros" 
aux éditions J'ai lu pour Elle, 
romance paranormale historique et érotique se déroulant en France au XVIIIe siècle.




Aucun rapport ? 😉
(Extrait d'un dialogue à propos du roman Thérèse Philosophe")